Interview Associated Press

"I know this sounds like it's not true," says Kaley Cuoco, "but as huge as the show is, it's just part of my life — not my whole life."

"The Big Bang Theory" is huge all right. Now in its sixth season (airing Thursdays on CBS at 8 p.m. EST), it reigns as TV's hottest sitcom, and now hotter than ever with an average 19 million viewers each week.

As virtually every viewer knows by now, "Big Bang" centers on a gaggle of geeky Cal Tech scientists, chief among them Sheldon (Jim Parsons) and Leonard (Johnny Galecki), apartment mates who, by great good sitcom fortune, live across the hall from Penny, played by Cuoco. Penny aspires to be an actress but pays the rent by waiting tables at a Cheesecake Factory.

Unlike the boys, Penny is no genius. But neither is she a dumb blonde, which is key to the genius of "Big Bang."

"She's obviously not book-smart," says Cuoco, "but she's street smart and good-hearted and can make fun of herself. The producers never made her ditzy. Maybe she doesn't always get what the guys are talking about. But in that way she represents most of the world."

It was pretty smart to make Penny the "normal" character through whom the audience can enter the abstruse, brainy realm the guys occupy. At the same time, sexy Penny presides as a universal object of desire.

Cuoco is totally up to the task of playing such a gal. During a recent mid-afternoon interview, she is hearty and self-possessed and comfortably glam.

She orders a vodka martini — "straight up, very cold, with a twist," she tells her waitress, then explains to the reporter, "My new drink. My new thing."

All that, plus she has a sentimental streak.

Reflecting on what her hit sitcom has meant to other parts of her life, she mentions her parents — her dad, a real estate agent who has weathered tough times, and her stay-at-home mom in Southern California. During her childhood, they often had to cut corners, she says, "but I never noticed when things weren't great.

"This year, I'm hosting Thanksgiving and Christmas with, like, 25 people at my house — I can do that now." Her voice starts to tremble and her eyes moisten. "It's emotional, cause I remember we could never afford that. The show has been the hugest blessing."

Cuoco, who turns 27 on Nov. 30, grew up happy to be the center of attention.

"I was always very silly and never took myself seriously," she recalls. "When my father had the camera out, I'd be up close and annoying. My father would keep saying, `Move back! Move back!'"

Her parents were supportive when she wanted to try acting, "but if I wanted to audition, I had to play tennis" (at which she excelled as a teen). "If I played tennis I had to be in a dance class. I always had multiple activities, so I never had to count on any one of them to feel successful."

She landed a role in a 1992 TV film starring Donald Sutherland. She played Maureen McCormick in the 2000 TV film "Growing Up Brady." Along the way, she landed jobs in lots of episodic shows.

But by 2002, she was feeling discouraged. She hadn't worked in a year.

Then her agent phoned about a project called "8 Simple Rules for Dating My Teenage Daughter." Reluctantly she auditioned for the part of the older daughter in a household whose loving but bewildered dad would be played by John Ritter. Cuoco got the role.

Though it built into a hit for ABC its first season, "8 Simple Rules" is remembered mainly as the final project of the beloved Ritter, who died abruptly early in its second year. The show pushed on through a third season, but it never overcame Ritter's tragic absence.

"I just adored him," says Cuoco, unleashing a stream of memories of how he used to cut up on the set and how much she learned from him.

"He'd put a potato chip on his shoulder and go, `Do I have a chip on my shoulder?' And we would just crack up! He would do it every day!

"Working with him showed me that I loved sitcoms," she goes on. "I'm a `Bridesmaids' type of girl. I love silliness. That's who I am at heart, and I know I can do it. If my career path takes me elsewhere, that's great. But comedy is my forte."

"Big Bang" co-creator Chuck Lorre, who snagged Cuoco for the show, agrees.

"Kaley was born to the form," he says in a separate interview. "There's an instinctive thing with comedy that some people have — an elegance and gracefulness, where no effort is apparent."

But there's effort for Cuoco, and on the job it pushes her to question everything.

"How could it not?" she says with a laugh. "I wonder, `Why did I do that line that way?' And I also constantly think I'm fat and hate my teeth. But I've gotten better over the years. I've started to accept." She smiles, revealing nothing remotely wrong with those teeth. "It's going to be fine."

By Frazier Moore

Source

"Je sais que ça sonne faux" s'exlame Kaley Cuoco "mais aussi énorme que puisse être cette série, ce n'est qu'une partie de ma vie, et elle n'est en aucun cas toute ma vie".  Enorme. le mot semble effectivement plus que jamais approprié, The Big Bang Theory compte désormais 6 saisons et est suivi par plus de 19 millions de téléspectateurs chaque semaine depuis qu'elle est entrée en syndication.  

 

PENNY 

Contrairement aux quatre garçons de la bande (Sheldon, Leonard, Raj et Howard), Penny, joué par Kaley, n'est pas un génie. Mais est-elle pour autant simplement une jolie et gentille blonde ? 

"Elle n'a évidemment pas une intelligence acquise par les livres  . Mais elle est débrouillarde, bienveillante et a de l'auto-dérision.  Les producteurs n'ont jamais fait d'elle une imbécile. Elle ne comprend peut être pas toujours ce que le groupe de gars veut dire, mais c'est ce qui fait qu'elle représente la plus grande partie des gens." Introduire un personnage aussi normal que Penny, dans le quel les téléspectateurs peuvent s'identifier, a été très intelligent de la part des producteurs. Dans un même temps, "Sexy Penny" représente un objet du désire non négligeable.

 

Et on remarque tout de suite que Kaley Cuoco est la personne idéale pour jouer un tel personnage. Durant notre interview, elle se montre chaleureuse, posée et glamour comme il faut. Elle commande une vodka-martini "Très froid, avec une tranche de citron" et explique au journaliste "Ma nouvelle boisson. Mon nouveau truc."

 

 

SA FAMILLE

A toutes ces qualités on peut rajouter un esprit de famille sans failles. Quand on lui demande ce que l'arrivée de TBBT a signifié dans sa vie, elle mentionne son père, un agent immobilier qui a eu des périodes très difficiles, et sa mère, femme au foyer. Durant son enfance, ses parents ont eu des moments très difficiles mais elle assure n'avoir "jamais remarqué quand les choses allaient mal". "Cette année j'organise Noël et Nouvel an dans ma maison, il y aura environ 25 personne chez moi, je peux faire ça maintenant" dit elle avec une voix tremblante et une émotion visible. "Je suis émue parce que je me rappel qu'on ne pouvait jamais se permettre ça avant."

 

Kaley Cuoco, 27 ans le 30 novembre prochain, a grandi dans la joie et au centre de l'attention.

"J'étais toujours dans la légèreté, je me prenais jamais au sérieux. Quand mon père a eu sa caméra, il fallait toujours que je me mette devant et que je fasse n'importe quoi. Il n'arrêtait pas de me dire de bouger !"

Ses parents l'ont soutenu quand elle a commencé la comédie "Mais si je voulais passer une audition, je devais aussi jouer au tennis (sport dans le quel elle excellait dans son adolescence). Quand je me concentrer sur le tennis, il fallait qu'en plus je prenne des cours de danse. Je pratiquais plein d'activités, ainsi je ne compter pas uniquement sur une discipline pour réussir."

 

 

SES DÉBUTS:

Elle obtient un premier rôle à la télé en 1992 aux côtés de Donald Sutherland. En 2000 elle joue Maureen Mc Cormick dans un autre TV film intitulé "Growing up Brady". Elle fait des petites apparitions dans de nombreuses séries. En 2002, alors qu'elle n'a pas décroché de rôle depuis un an, elle se sent découragée. C'est alors que son agent lui parle d'un projet nommé "Touche pas à mes filles". Elle auditionne pour y jouer la fille aînée de l'acteur John Ritter. Elle obtient le rôle. 

 

"Je l'aimais tellement", dit-elle à propos de John Ritter, décédé au cours de la saison 2. "Travailler avec lui m'a appris que j'aimais les sitcoms. Comme type de file, je suis une 'demoiselle d'honneur'. J'aime les trucs stupides. C'est ce que je suis au plus profond de moi-même. Si je peux expérimenter plusieurs genres dans ma carrière, c'est cool. Mais la comédie, c'est mon fort." 

Chuck Lorre, co-créateur de TBBT, confirme "Kaley est né pour la comédie. Il y a quelque chose d'instinctif dans la comédie, que certaines personnes ont: une sorte d'élégance mélangée à de la grâce, où aucun effort n'est nécessaire."

 

 

SES COMPLEXES:

Malgré son aisance pour la comédie, Kaley remet parfois tout en question. 

"Comment ça pourrait ne pas être le cas ? Je me demande souvent pourquoi j'ai joué une scène de cette manière et pas d'une autre. Je pense aussi constamment que je suis grosse, et je n'aime pas mes dents. Mais ça s'améliore avec l'âge. J'ai appris à accepter." Elle sourit, ne révélant rien d'anormal avec ses dents:"Tout ira bien". 

 

Traduction by kaleycuoco-overblog