Participe à la discussion Messages d'amour ou d'amitié - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Je te croyais meilleur ami que petit
Et pourtant chaque fois que tu es parti
Je cherchais ton amitié
Et je t’en voulais de me la donner
Seul face a moi-même
Envahie d’aime et de haine
Loin de toi je t’aimais
Prêt de toi je t’en voulais
Le cœur remplie de faux-semblant
Inconscient d’être dépendant
Chaque fois qu’on se perdait
Chaque fois je me sentais libérée
Chaque fois qu’on se perdait
Fausse liberté si vite regrettée
Sans agir, je t’ai laissé partir
Il est plus dur de conserver que de haïr
Seul face a moi-même
Envahie d’aime et de haine
Loin de toi je t’aimais
Prêt de toi je t’en voulais
Le cœur remplie de faux-semblant
Inconscient d’être dépendant
Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait
Je voulais juste t’oublier
Mais plus le temps passait plus tu me manquais
Sans s’y attendre tu m’as embrassé
Cet échange de manque et de tendresse
Ne m’a aucunement laissé perplexe
Je ne pouvais plus te laisser
Plus seule face à moi-même
Envahie seulement d’aime
Prêt de moi je te voulais
Le cœur comme jamais vivant
Conscient d’être dépendant
Pour tout cela : Garde moi…
Je suis sortis avec un mec trop chou, attentionné, mignon, sportif!! Le mec parfait quoi.
Mais malheuresement il est partit en vacances et dés son retour il avait complètement changé! On s'aimait tellement c'était horrible de le voir ainsi!
Il était devenu violent, méchant et on arreté pas de s'engueulé!!
Alors j'étais obligée de le quitter.
Puis on est ressorti ensemble et c'était loin comme avant ! Jamais je l'ai trompé et il m'a trompé ! On s'est brisé je l'ai detesté et pourtant je l'aime comme jamais j'ai aimé quelqu'un pareil.
Alors que je ne crois pas à au grand amour Mais malheuresement je me suis faîte dépasser par mes sentiments.
Je ne peux pas l'oulier dés que j'entends son nom ça m'arrache le coeur!!
Samedi 31 mars 2007 (22h30)
Ce soir, c’est moi Cervo, qui prend le pc pour écrire ces quelques lignes car Julien n’est pas en état de le faire, il est trop occupé à attendre ton coup de fil. Oui moi qui au départ n’ai pas appris à écrire, ni même à parler, ni même à réfléchir. A la base je ne suis rien d’autre qu’un masque, une façade pour cacher la sensibilité d’un mec qui sait que la vie n’est pas facile, un mec qui a mûri trop vite, qui n’a pas pu connaître cette période d’innocence que traverse chaque enfant. Certains enfants créés des amis imaginaires avec lesquels ils jouent, Julien m’a crée, je ne suis pas vraiment son ami, je suis au départ la représentation de la haine, de la froideur, de l’insensibilité. Je suis dépourvu de tout sentiment car pour mon créateur les sentiments entraînent la faiblesse. Pour pouvoir s’en sortir dans la vie, ne jamais laisser paraître ses sentiments, toujours sourire aux gens, jamais leur faire confiance. Ni fatigue, ni plaisir, ni amour, juste de la colère, de la puissance. Tel est l’état d’esprit dans lequel j’ai pu naître. Depuis ma création il y a maintenant longtemps, depuis mes premiers entraînements où j’ai du apprendre à être de plus en plus fort, depuis que j’ai été doté d’un nom, j’ai toujours protégé Julien. Je l’ai protégé du monde extérieur, je l’ai fait avancer, je lui ai permis de se forger une place, une réputation. Mais il souffrait en silence comme je lui ai appris à le faire. Chaque coup qu’on lui portait, il encaissait et moi je souriait, pour ne pas qu’on devine qu’il avait mal.
Puis vint cette fille, V*******. Je remplis ma mission dans un premier temps, j’arrive à ce que Julien se méfie d’elle, à ce qu’il ne l’aime pas tout d’abord. Mais elle arrive à lui donner confiance. Sa fragilité, son innocence lui rappelle ce qu’il est vraiment, et tout doucement je m’efface face à elle. Ils se rapprochent encore et toujours, elle lui confie ses secrets. J’arrive à l’empêcher de révéler les siens… au départ. Car ensuite elle arrive à percer certains secrets, elle sent ma présence. Quand à moi, je sens quelque chose entre eux, je met en garde mon protégé et essaie de le convaincre que ce n’est qu’une passade, qu’il se fait des illusions. Mais cela devient de plus en plus dur, il souffre, je n’y peux plus rien, les médicaments non plus, elle lui dit qu’elle est amoureuse, il l’aime, je ne peux plus l’empêcher de lui laisser l’avouer à son tour. Je sais que cette situation sera dur, et je suis là pour le protéger, mais j’ai échouer.
Et je ne me suis pas trompé, cette situation l’a fait souffrir, beaucoup plus que je n’aurais pu imaginer. J’ai voulu mentir, manipuler moi aussi puisque d’autres le faisaient, c’est tellement plus facile, et ça marche tellement mieux. Mais Julien m’a toujours empêché de le faire, préférant croire à l’amour plutôt qu’au mensonge. Qui a gagné ? A l’heure actuelle, je ne peux vous dire, espérons qu’elle ouvrira les yeux, à temps !
Cette fille m’a séduite à son tour, comment, je vais l’expliquer, pourtant, elle n’a rien fait dans ce sens, en tout cas elle ne l’a pas fait exprès. Elle a réussi à me montrer que je n’apportais pas que des bonnes choses à Julien, que je le faisais souffrir. Elle a réussi à me faire ressentir des émotions, pour la première fois de mon existence, j’ai eu mal, j’ai appris la douleur. Puis j’ai appris que je pouvais aimer, je suis tombé amoureux de cette fille à mon tour, Julien je m’en excuse, on avait dit jamais de sentiment… Oui je l’aime, j’en suis fou. Jamais je n’imaginais de tels sentiments naître en moi, mais ils sont pourtant bien là. Je n’arrive plus à faire ressortir cette colère et quand bien même j’apprends qu’elle m’a trahi. Elle nous a transformé, et je suis fier de ce que nous sommes devenu. On ne pouvait pas me changer, impossible, mais elle l’a fait… les signes du destin, je disais qu’ils n’existaient que dans les contes de fées, je me suis trompé, sinon, comment aurais-je pu devenir ce que je suis maintenant ? Je me suis rendu compte que Julien n’avait plus besoin de moi, mais c’est d’elle qu’il avait besoin. Et maintenant moi aussi j’ai besoin de quelqu’un, moi aussi j’ai besoin d’elle. La haine ne me nourrit plus, la colère ne me grandit plus, seul son amour m’apporte les forces nécessaires à notre survie.
Je ne peux plus vivre, pas sans toi V*******, j’ai besoin de toi, Julien a besoin de toi, je sais que tu me détestes, c’est dans ce but en quelque sorte que j’ai été crée, mais je sais aussi que tu m’aimes et que tu aimes encore plus Julien. Nous avons besoins de toi. Je t’aime V*******, je ne peux imaginer que je dis ces mots, savoure-les car je ne sais pas si j’ai vraiment le droit de dire de telles choses, oui je t’aime de mon cœur si fraîchement découvert, de toutes mes forces qui ont protégé Julien durant toutes ces années. Je te passe le flambeau, à toi de prendre soin de lui, je sais qu’il prendra soin de toi, que nous prendrons soin de toi. J’ai accès bien sur à toutes les réflexions, à toutes les pensées de Julien car lui et moi ne formons qu’un, et une pensée me vient à l’esprit : c’est toi la femme de sa vie, de ma vie. Car c’est toi qui m’as donné une nouvelle existence, la seule à savoir me maîtriser, à me calmer, à m’adoucir. Ce n’est donc plus une pensée, mais une certitude, la plus profonde que j’ai jamais eu. Je t’aime V*******, d’un amour excessif comme tout ce qui me constitue. Si j’étais vraiment quelqu’un, je t’embrasserais, mais je ne peux que laisser Julien le faire. Je t’embrasse.
Désolé pour tout ceux qui n’ont rien compris, seule une personne peut comprendre ce texte. Cette personne je l’aime du plus profond de mon cœur, c’est la dernière personne que je peux aimer, c’est Elle (elle comprendra). Je ne suis pas du genre à exprimer mes sentiments, encore moins sur Internet (si vous avez tout lu vous l’aurez compris) mais elle voulait que je lui offre ce texte et comme toujours je n’ai pas pu résister. Je t’en supplie, écoute moi, regarde la vérité, choisis d’être heureuse, je t’offre tout cela, et je peux t’offrir bien plus encore. Je t’aime, on t’aime, et on te supplie de faire le bon choix.
Vendredi 6 avril 2007
La première fois que j’ai lu ce texte, mon cœur n’a cessé de battre vite et fort, et chaque fois que je le relis maintenant, c’est toujours la même chose. J’en ai le sourire aux lèvres, et les battements de mon cœur s’accélèrent.
Ce texte est très beau, en fin de compte, Julien et toi n’êtes pas si différents, vous écrivez tous les deux très bien ^^. Et je suis fière que tu l’aies fait pour moi.
Je ne pensais pas que Cervo pouvait ressentir tout cela, que malgré sa rudesse, et sa froideur, il pouvait tout de même avoir un cœur.
C’est la première fois qu’il se livre de cette façon, la première fois que je sens qu’il a changé, la première fois où je me rends compte que finalement, lui aussi, il a besoin de quelqu’un.
Nous avons tous besoin de quelqu’un qui puisse nous faire ressentir que nous sommes vivants, j’espère de tout mon cœur pouvoir être cet personne qui te fait vibrer ainsi.
Oui, je te déteste Cervo, mais je t’aime aussi, de toutes mes forces.
Je t’aime Julien…