Le site The Irish Examiner nous propose un article centré sur Rose McGowan.
L'article parle du soutien que donne Rose aux femmes réalisatrices. Elle a elle-même réalisé et produit un court-métrage et elle a eu de la peine à obtenir du soutien. Elle a décidé de produire le court-métrage The Call Center et de croire en la première réalisation de Louisa Connolly-Burnham.
Elle veut que les femmes prennent consience de leur valeur et que ce qu'elles créent en vaut la peine.
Elle déclare beaucoup apprécier la lecture et trouver que c'est une forme de thérapie.
Elle se méfie des réseaux sociaux car cela peut fausser les vraies communications et croire que l'on connaît une personne. Mais elle pense que twitter a magré tout des avantages et permet de faire entendre sa voix.
Le site Harper's Bazaar nous offre un article sur l'activiste.
Il nous apprend que le combat de Rose a un prix et qu'elle est poursuivie par d'anciens agents du Mossad, dénigré par une certaine presse à scandale et qu'elle est placée sur le liste noire par certains studios. Mais elle continue de se battre, d'écrire, de composer, de réaliser.
L'article revient sur le livre Brave qu'elle a écrit et qui est une autobiographie. Elle y parle de sa famille compliquée, de son père bipolaire et d'une mère absente, de son adolescence difficile, de relations abusives avec certains hommes et de ses débuts dans le métier... Le livre n'a pas été écrit pour parler de misère, mais pour parler de survie. Elle veut exposer ce qu'est Hollywood et libérer la parole. Elle souhaite que de plus en plus de femmes se lèvent pour se battre, mais pas contre les hommes, avec les hommes.
Elle explique que l'ampleur qu'a pris le phénomène #MeeToo n'était pas une suprise pour elle. Elle savait que cela allait devenir important.
Elle a revu récemment un acteur très célèbre. Avant son combat publique, ils avaient des rapports courtois et il lui a avoué qu'elle lui faisait peur. Ce qui a fait rire Rose car elle voit le constraste entre ces acteurs qui jouent des rôles très machos dans les films mais qui sont juste effrayés comme des petits garçons dans la réalité.
En ce moment, elle reprend des forces avant de repartir au combat. Elle a déménagé à Londres pendant quelques temps car elle trouve qu'il est difficile de vivre à Los Angeles.
Le site Independent.Ie a réalisé une interview sur Rose.
Elle pense qu'Hollywood agit différemment maintenant. Elle a entendu que certains scènes étaient tournées différemment à la suite de la libération de la parole des femmes. Elle pense que certains réalisateurs tournaient des scènes comme ils l'avaient toujours faits, sans se poser de questions, en diffusant une propagande sur le monde alors qu'ils feraient mieux de disséminer une information plus refléchie sur le monde.
Elle pense que les agents, les directeurs, les avocats devraient mieux prendre soin et soutenir les actrices au lieu de les préparer au fait d'être agressées. Elle ajoute qu'elle est d'accord sur le fait qu'ils protègent plus leurs intérêts personnels que ceux de leurs clientes.
Elle pense qu'il est probable qu'après quelque temps, le monde du cinéma redevienne comme avant. Mais que le reste du monde ne laissera pas Hollywood le faire car le monde est plus avancé que ne l'est Hollywood.
Elle considère que d'une certaine manière Trump l'a aidée dans son combat car il a montré aux gens ce qu'était vraiment être sexiste.
Elle revient sur la secte dans laquelle elle a été élévée. Très tôt, elle a dû se battre contre le pouvoir. Elle avait de la peine à comprendre les buts et les principes de cette secte. Elle a décidé de ne pas croire à certains enseignements religieux et de croire en son propre dieu.
Elle nous révèle que le nom de son livre, Brave, vient d'un surnom que lui donnait son père. Il l'appelait The Brave One parce qu'elle a toujours détesté l'injustice. Son livre traite de la manière dont elle est devenue courageuse et résiliente.
Elle raconte qu'elle a touchée par un jeune homme qui est venu la remercier car maintenant, lui et ses amis, parlent des femmes de manière très différente.
Elle a consulté un thérapeute pendant sept ans, mais plus que pour parler d'elle, c'était pour avoir des nouvelles de son chat. Dès qu'elle a appris la mort du chat elle n'a plus consulté de thérapeute.
Elle ne se décrit pas comme bisexuelle même si elle aime un homme/femme née femme.
Elle aime l'apaisement des voix off dans les séries de reconstitution de crimes, car comme il s'agit de meurtre, elles ont un ryhtme plutôt lent.
Elle pense qu'elle a une personnalité paradoxe et pour se décrire, elle dirait ces mots : "Volonté. Fort. Étranger. Heureux. Seul.
Le site The Guardian nous offre une interview de Rose.
Elle raconte que l'on a toujours essayé de lui faire croire qu'elle ne valait rien mais elle savait que c'était faux. Elle était souvent punie petite par les professeurs car elle les provoquait et leur disait quand ils avaient torts.
Elle a été émancipée quand elle avait 15 ans car elle voulait contrôler sa vie.
Il arrive souvent que les gens qui ont fait partie d'un culte se retrouvent au final dans un autre, malgré eux. C'est ce qui lui est arrivé en quelque sorte quand elle a intégré le monde d'Hollywood qu'elle compare à une secte. Hollywood veut tout contrôler et te dis comment te comporter, comment t'habiller, te coiffer, etc.
Après son agression par Weinstein, une avocate lui a dit qu'elle ne devait pas en parler autrement elle était finie dans le métier. Rose est satisfaite que ce ne soit plus le cas maintenant.
Elle trouve que les gens qui pensent qu'ils ne peuvent plus draguer sont stupides. La seule chose c'est qu'ils ne peuvent plus draguer en utilisant un pouvoir sur les femmes comme ils avaient l'habitude de le faire avant.
Elle n'aime pas quand on la traite de célébrité. Elle n'a jamais voulu être célébre, ni même actrice, elle a intégré ce monde malgré elle.
Elle déclare qu'elle n'est pas contre les hommes même si elle est en couple avec un mannequin née femme actuellement. Elle a beaucoup d'espoir sur les gens et pensent qu'il faudrait d'abord se voir comme des êtres humains avant de se différencier en homme et en femme.
